Activities per year
Abstract
This paper addresses the experience of two victims’ social movements orig-inating from the Colombian subregion of Eastern Antioquia. Drawing from a transna-tional perspective, these social movements have been developing different types of symbols and communicative citizenship actions to claim human rights in the midst of the Colombian armed conflict. Specifically, the paper focuses on the cases of The As-sociation of Organized Women of Eastern Antioquia (AMOR) and The Provincial Asso-ciation of Victims to Citizens (APROVIACI). It explores how these two movements have implemented, transferred and adapted different symbols, communicative citizenship actions and forms of political engagement. In order to do so, they used other victims’ groups of the global south as a reference. These include the association of Mothers of the Plaza de Mayo (Argentina) and May our Daughters Return Home, Civil Association (Mexico). The main aim of the paper is to demonstrate that these two Colombian cases (AMOR and APROVIACI) are successful examples of transfers, adapt and implement different types of political actions and symbols from other parts of the global south in order to improve social and political activism in particular contexts. The article intro-duces the concept of communicative citizenship field in which emotions and affection act as a catalyst to generate collective actions for counter public groups in armed con-flict societies. This process ultimately leads to the transformation of the victim status into an active citizenship condition. This study finally argues that the construction of symbols that articulate communicative dimensions of political, social and cultural rights, can help civil society groups and social movements in the rebuilding of a sense of citizenship and collective belonging. Furthermore, these symbols may generate pro-cesses of construction of social memory, recognition and solidarity from a counter public perspective.
Cet article examine l’expérience de deux mouvements sociaux de victimes de la région d’Antioquia orientale en Colombie. Ces mouvements ont développé une variété de symboles, adopté une perspective transnationale et mis en œuvre des ac-tions de citoyenneté communicative afin de porter des revendications de droits hu-mains au milieu du conflit armé. L’article se base en particulier sur l’étude de cas de deux associations : L’association des femmes organisées de l’Antioquia orientale (AMOR) et L’association provinciale des victimes vers les citoyens (APROVIACI). L’article explore la façon dont ces acteurs ont transféré, puis adopté différents symboles et mis en œuvre des actions de citoyenneté communicative. Les formes d’engagement poli-tique déployées se réfèrent à d’autres groupes de victimes du Sud Global, tels que Les mères de Plaza de Mayo (Argentine) et Que nos filles puissent rentrer à la maison (Mexique). Nous démontrons que les deux associations colombiennes, AMOR et APRO-VIACI, sont des exemples réussis de transfert, d’adaptation et de mise en œuvre d’ac-tions politiques et de symboles provenant d’autres parties du Sud Global, afin d’amé-liorer l’activisme social et politique dans leur contexte particulier. Nous introduisons à cet égard le concept de citoyenneté communicative, où les affects et les émotions agis-sent comme les catalyseurs des actions collectives menées par des groupes contre-publics dans des sociétés marquées par le conflit armé. Par ce biais, la citoyenneté communicative permet de transformer le statut de victime en une condition de ci-toyenneté active. Enfin, cet article soutient que la construction de symboles qui articu-lent les dimensions communicatives des droits politiques, sociaux et culturels, peuvent aider les groupes de la société civile et les mouvements sociaux à réparer le sens de la citoyenneté et de l’appartenance collective. Ils permettraient en outre de générer des processus de construction de mémoire sociale, de reconnaissance et de solidarité du point de vue des contre-publics.
Cet article examine l’expérience de deux mouvements sociaux de victimes de la région d’Antioquia orientale en Colombie. Ces mouvements ont développé une variété de symboles, adopté une perspective transnationale et mis en œuvre des ac-tions de citoyenneté communicative afin de porter des revendications de droits hu-mains au milieu du conflit armé. L’article se base en particulier sur l’étude de cas de deux associations : L’association des femmes organisées de l’Antioquia orientale (AMOR) et L’association provinciale des victimes vers les citoyens (APROVIACI). L’article explore la façon dont ces acteurs ont transféré, puis adopté différents symboles et mis en œuvre des actions de citoyenneté communicative. Les formes d’engagement poli-tique déployées se réfèrent à d’autres groupes de victimes du Sud Global, tels que Les mères de Plaza de Mayo (Argentine) et Que nos filles puissent rentrer à la maison (Mexique). Nous démontrons que les deux associations colombiennes, AMOR et APRO-VIACI, sont des exemples réussis de transfert, d’adaptation et de mise en œuvre d’ac-tions politiques et de symboles provenant d’autres parties du Sud Global, afin d’amé-liorer l’activisme social et politique dans leur contexte particulier. Nous introduisons à cet égard le concept de citoyenneté communicative, où les affects et les émotions agis-sent comme les catalyseurs des actions collectives menées par des groupes contre-publics dans des sociétés marquées par le conflit armé. Par ce biais, la citoyenneté communicative permet de transformer le statut de victime en une condition de ci-toyenneté active. Enfin, cet article soutient que la construction de symboles qui articu-lent les dimensions communicatives des droits politiques, sociaux et culturels, peuvent aider les groupes de la société civile et les mouvements sociaux à réparer le sens de la citoyenneté et de l’appartenance collective. Ils permettraient en outre de générer des processus de construction de mémoire sociale, de reconnaissance et de solidarité du point de vue des contre-publics.
Original language | English |
---|---|
Pages (from-to) | 25-49 |
Number of pages | 25 |
Journal | Emulations - Revue de sciences sociales |
Volume | 19 |
DOIs | |
Publication status | Published - 30 Mar 2017 |
Fingerprint
Dive into the research topics of 'Communicative Citizenship and Human Rights from a Transnational Perspective: Social Movements of Victims of Eastern Antioquia, Colombia'. Together they form a unique fingerprint.Activities
- 1 Oral presentation
-
Communicative Citizenship Actions, Human Rights and Construction of Social Memory: The Case of the Social Movement of Victims of Eastern Antioquia, Colombia
Camilo Tamayo Gomez (Speaker)
24 Apr 2014Activity: Talk or presentation types › Oral presentation